Val de Bienne - Saint-Claude "Balade de la grotte Ste-Anne et de l'Hermitage"
Balade de la grotte Sainte-Anne et de l'Hermitage
Départ pour la grotte Sainte-Anne, et belvédere de l'Hermitage.
Balade de 2 heures - Niveau 1 à 2.
Petite histoire : les habitants de Saint-Claude se nomment les Sanclaudiens.
Leur surnom "Les Boulets". Pourquoi ? Il semblerait que ce surnom vienne de l'époque où des billes en buis pour les chapelets étaient tournés à Saint-Claude. D'où l'origine du surnom.
C'est parti pour notre balade. Nous partons de la rue du Pré et prenons le passage des Quatre-Vingts qui, comme son nom l'indique, compte 80 marches et aboutit juste en face du collège. La commune l'aménagea vers 1825 à la demande d'habitants qui désiraient accéder au lavoir de la Rochette sans faire le tour par Saint-Romain. L'immeuble sous lequel il s'insinue (qui date, lui, du XIXe siècle) abritait jusqu'en 1799 le four communal. Ce dernier fut remplacé en l'an XII (1804) par une fontaine publique qui obstruait précédemment l'entrée de la rue du Pré.
Nous montons. Une fois en haut prenons à droite pour rejoindre le Pont de la Rochette.
Pont de la Rochette
Et aussi nous pouvons apercevoir le passage qui débouche sur la rue du collége.
Voir photo ci-dessous.
Le passage qui nous mène aussi sur le mont-Bayard
Nous passons près du lavoir, et de l'entreprise de diamantaire (Bailly). Nous montons, jusqu'au chemin de l'Hermitage.
Croisement du chemin de l'Hermitage et du chemin de la Rochette.
Arrivés à ce croisement, nous prenons sur la droite ; ça grimpe moins. Nous pouvons nous détendre un peu. Nous quittons ce chemin pour en prendre un autre sur la droite, tapi d'aiguilles de pin. Comme c'est agréable de marcher dessus !
Ce chemin nous conduit jusqu'au croisement du belvédère et de la grotte.
Panneau au croisement de l'Hermitage pour une petite variante qui nous permettra avec plaisir, d'aller admirer ce joli point de vue. Mais, avant passons l'ancien portail de l'Hermitage.
Passage de l'Hermitage
Après ce passage, nous arrivons à côté de l'ancienne maison. Nous continuons et t nous voilà à ce belvédere dit de l'hermitage.
Vue depuis le belvédère sur le grant pont, et la cité Chabot
Vue sur le collége Rosset et le pont payant (pont central)
Vue sur le pont payant et le Centre des impôts
Vue générale de Saint-Claude et la vallée de la Bienne
Vue sur la Madonne, la vallée du Tacon et le cimetière
Vue sur la cité scolaire du Pré Saint-Sauveur
Aprés cette petite pause, nous revenons sur nos pas et redescendons un peu pour reprendre la suite de notre randonnée, jusqu'à la Grotte Sainte-Anne. Cela monte encore un peu. C'est un peu plus caillouteux, et plus dangereux, mais avec de l'attention, ça passe sans problème. Encore un virage et nous voilà en vue de la grotte.
Arrivée vers la grotte Sainte-Anne
Le long de la roche
Entrée de la grotte Sainte-Anne
Au fond de la grotte se trouve un passage. Des essais de coloration de l'eau ont permis de découvrir que le ruisseau débouchait en Suisse.
Voilà la sortie de la grotte
Vue depuis la grotte Sainte-Anne sur Avignon les Saint-Claude
Nous repartons par le même chemin, jusqu'à la rue Christin, pour revenir, vers notre point de départ devant l'office de tourisme.
Histoire de Saint-Claude
Saint-Claude est située au fond d'une vallée encaissée, à la confluence entre la Bienne et le Tacon, dominée de plus de 500 m par les sommets du Haut-Jura, tels que le Mont-Bayard, Le Crêt Pourri ou le Mont Chabot.La cité se développe initialement autour d'un monastère fondé au début du Ve siècle par deux frères moines et abbés, Romain et Lupicin. Elle est tout d'abord appelée Condat (du celte Condate « confluent »), puis Saint-Oyand-de-Joux, du nom de l'abbé Oyand (ou Eugendus) qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Ve siècle1. En 639, saint Claude2 devint moine dans l'abbaye qui portait alors le nom de Saint-Oyand. Saint Claude est mort le 6 juin 699.
Lieu de pèlerinage, la ville profite vers la fin du XIIe siècle (1160), de la découverte du corps intact de l'abbé Claude (décédé quatre cent soixante ans auparavant), pour augmenter sa renommée. La ville prend alors le nom de Saint-Oyand-Saint-Claude. Au XVe siècle, saint Claude étant vénéré par le roi Louis XI, la ville garde le seul nom de Saint-Claude. En 1499, après son deuxième mariage, avec le roi Louis XII, la reine Anne de Bretagne a effectué un pèlerinage vers Saint-Claude, en souhaitant un héritier viable du royaume de France. Elle avait en effet perdu tous ses enfants avec Charles VIII. Il s'agit d'une princesse Claude de France à laquelle la reine donne la naissance, future épouse de François Ier.En 1742, l'abbaye est rattachée à l'évêché de Saint-Claude. Voltaire avait fait une campagne contre les moines de l'abbaye de Saint-Claude qui refusaient d'affranchir leurs serfs en arguant de leurs droits. Ce n'est qu'à la Révolution que les tenanciers purent devenir libres.
Sous la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Condat-Montagne3, nom construit à partir de son nom initial de Condat, auquel on ajouta « Montagne », double sens entre sa situation géographique et la Montagne, le courant politique révolutionnaire.à partir de 1855 avec la pipe de bruyère. Aujourd'hui marginal, cet artisanat fait la renommée de la ville.
Saint-Claude a également été un centre important pour les industries lapidaire et diamantaire.
(Sources : Wikipedia, "Saint-Claude au fil des rues et des ponts", par Véronique Rossi et les Amis du vieux Saint-Claude. Avec tout mes remerciements). Fin.
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